mercredi 8 août 2012

Chili et Bolivie du 23 juillet au 8 août 2008

Un circuit hors du commun à travers le Chili et la Bolivie Du 23 juillet au 8 août 2008 


Sous la conduite de Monsieur Jean-Jacques Crampon, professeur honoraire d'histoire/géographie, et président de l’ Association Deffontaines (Ma Madeleine 59110), ce circuit exceptionnel a été conçu pour découvrir les beautés naturelles des altiplanos andins, chiliens et boliviens aux richesses architecturales et artistiques, laissées en Bolivie par les conquistadores espagnols. Il est aussi établi pour avoir une connaissance approfondie des villes coloniales de Potosi et Sucre, et une découverte du lac Titicaca, tant sur ses rives boliviennes que péruviennes.



Mercredi 23 juillet: PARIS - SANTIAGO 
Au départ de Roissy CDG sur vol Air France à 23 h 15, nous sommes 13 adhérents de l’ association Deffontaines dont le président Monsieur Crampon. Arrivée à Santiago le Jeudi 24 juillet, dans la matinée. Déjeuner à l'aéroport et envol en début d'après midi, dans un autre avion pour Calama. Arrivée vers 17 h 30.




Vendredi 25 juillet: CALAMA - SAN PEDRO DE ATACAMA 
Après le petit déjeuner, parcours routier pour rejoindre San Pedro de Atacama nous a permis d'admirer des vues splendides sur la Cordillère du Sel et le Grand Salar, dominé par l'imposant volcan Licancabur (5916 m). Arrivée à San Pedro de Atacama, verte oasis plantée à 2436 m d'altitude.


Nous y visitons le Musée Gustavo Le Paige, du nom du Jésuite, originaire de la région de Liège, qui, passionné d'archéologie, accumula objets, pièces et ossements qui constituent, aujourd'hui, le fonds du Musée, riche de 400000 pièces provenant de 300 sites différents. Par deux fois le père Le Paige reçut la visite du roi Léopold III qui subventionna la construction d’un hôpital à San Pedro de Atacama. Le Paige fut membre du conseil inter-américain des musées de l Unesco, membre de l’académie des Sciences naturelles de l' université de Santiago et Docteur honoris causa de plusieurs universités, ainsi que d’autres sociétés savantes. Il reçut les plus grands honneurs et fut nommé citoyen d’honneur du Chili. Les pièces accumulées traduisent l'évolution de la culture atacamène durant ses 1100 ans d'existence.

l'église San Pedro


A voir encore la Casa Inca ica, l'une des plus Vieilles constructions de la ville, et l'église San Pedro, fondée vers 1641, l'une des plus belles du pays. En fin d'après-midi, en pleine Cordillère du Sel, visite de la Vallée de la Lune, un des endroits les plus étranges du monde, façonnée dans les roches salines. Nous assistons au coucher du soleil du sommet d'une des dunes dominant le site. Diner et logement à San Pedro de Atacama La Vallée de la Lune est un magnifique paysage qui est une partie de la cordillère de la Sal (Salt Mountain Range) appartenant à la réserve nationale de Los Flamencos. Des plissements de terrains ont donné sur le site des résultats étranges.- A cause du manque d'humidité, il n'y a aucune vie dans cet endroit qui est un des lieux les plus inhospitaliers de la planète.

Désert d' Atacama; La vallée de la Lune


Samedi 26 juillet: SAN PEDRO DE ATACAMA 
Journée d'excursion qui nous mène, d'abord, au village fortifié (pukara) de Quitor, construit au 12ème siècle. C'est ici que se déroula la première bataille opposant 30 conquérants espagnols à la tête de 1000 Mexicains au peuple atacamène en 1540. Puis, perdu dans les sables, l'Ayullu de Tulor, aux maisons circulaires agglutinées et à moitié enterrées, témoignages de l'habitat des premiers agriculteurs de la région, il y a plus de 1500 ans a cause de l'avancée du désert et des dunes de sable. Le sel contenu dans le vent a permis de conserver les murs et a permis aux habitants d'utiliser les maisons comme cimetière.

Ayullu de Tulor


Puis nous avons longé le Salar de Atacama, le plus grand lac salé du monde (100 km de long sur 60 km de large), dont la lagune de Chaxa est peuplée de flamants roses. Arrêt au village Toconao 56O habitants, 100 % Indiens), dont toutes les maisons sont taillées dans une pierre volcanique blanche, la Liparite. C'est un grand centre de cultures fruitières, fier de sa superbe église San Lucas, de 1774, au magnifique clocher à trois niveaux.

Laguna Miscanti


 Après avoir traversé le village minier de Socaire, nous poursuivons notre route vers les extraordinaires lagunes de Miscanti et de Miniques à 4350 m, qui, dans un merveilleux décor de steppe à cactus et à «poja brava» (<< paille sauvage») constituent de magnifiques plans d'une eau intensément bleue, frangés d'une ligne saline blanche et habités de flamants roses. Au-delà, le long du salar de Aguas Calientes. Nous avons été éblouis par la lagune Tuyaito aux mille couleurs.

Reserve national Los Flamencos


Dimanche 27 juillet : SAN PEDRO DE ATACAMA - UYUNI (Bolivie) 
Départ, tôt le matin, pour franchir, à travers l'altiplano, la frontière chiléno-bolivienne à Hito Cajon et rendez-vous avec l'équipe bolivienne. L’aventure se poursuit en 4x4, pour une découverte de paysages exceptionnels, parmi les plus beaux du monde, (avec ceux des hauts plateaux tibétains). A 4400 m d'altitude, nous admirerons la Laguna Blanca, lac aux eaux laiteuses, puis la Laguna Verde aux eaux turquoise dans lesquelles se reflète le volcan Licancabur, ensuite le Désert Salvador Dali aux couleurs et formes surréalistes.

Hito Cajón.- La frontiére boliviano-chilienne,


Le panier-repas est pris au bord de la lagune Chalviri puis la traversée fantastique se poursuit sur le site géothermique de «Sol de Manana» ( Soleil du matin), à près de 5 000 m d'altitude, impressionnant champ de geysers avec ses mares de boue bouillonnante, ses fumerolles infernales et l'odeur nauséabonde des vapeurs sulfureuses. Ensuite, au milieu des volcans, nous avons descendu vers la Laguna Colorada, dont l'intense coloration rouge provient des algues et du plancton se développant dans ces eaux riches en minéraux. 


Vit ici dans un cadre grandiose une étonnante colonie de flamants roses.


Sud Lipez, Bolivie


Après la traversée d'une petite cordillère rocailleuse, nous arrivons, en fin d'après-midi, à Uyuni, bourgade étrange, rendez-vous de tous ceux qui sont envoûtés par le salar et le désert du Sud Lipez. Uyuní est une ville du département de Potosi de 10 000 habitants. Sise à une altitude de 3 670 mètres, elle se trouve à la jonction d'une plaine étendue à l'ouest et de territoires montagneux de la cordillère plus à l'est. Il y a fort peu d'agriculture dans la région car l'eau y est rare et souvent salée. A noter un étonnant cimetière de locomotives à vapeur à la sortie de la ville, où s'entassent une vingtaine de carcasse partiellement pillées

Cimetière des locos d' Uyuni

Mardi 29 juillet: COLCHANI - UYUNI 
Après le petit déjeuner, c’est une nouvelle journée d'excursion à la découverte du Salar de Uyuni, d'une superficie de 12100 km2, perché à 3653 m d'altitude, qui est le plus grand réservoir de sel du monde. Le salar arbore un blanc aveuglant d'une incomparable beauté. Visite de Co1chani, village installé au bord du salar, qui est aujourd'hui l'un des plus grands centres d'extraction (production annuelle de 20 000 tonnes) et de traitement du sel. Puis nous parcourons le salar sur une centaine de kilomètres pour rejoindre le volcan Tunupa (5400 m d'altitude) et son magnifique cratère multicolore. Montée en 4x4 sur le volcan pour profiter d'une vue panoramique extraordinaire et visiter une grotte renfermant une momie précolombienne. 

Volcan Tunupa (4700 m alt.)

Au pied du volcan, le village de Jiriri occupe une zone constellée de ruines d’anciens hameaux et de cimetières.
Altiplato, rencontre avec les vigognes

Déjeuner pique-nique est pris au milieu des lamas, dans un charmant petit refuge de montagne. Le déjeuner pris nous repartons sur le salar pour rejoindre l'ile de Inca Huasi, encore appelée Isla de los Pescadores (lle des Pêcheurs), surface vallonnée couverte de cactus trichoreus hauts parfois de 6 mètres et dont certains sont âgés de prés de 1000 ans. L’ ile est entourée d'une mer blanche et plane de carreaux de sel hexagonaux. Une nouvelle traversée nous permet de rejoindre Uyuni en passant par le site de Ojos del Salar, réputé pour ses bouillonnements et ses éruptions d'eau froide souterraine.

isla inca Huasi


Mercredi 30 juillet: UYUNI - POTOSI 
La matinée est consacrée au parcours Uyuni-Potosi par une route de terre battue traversant la région des grandes mines d'étain et d'argent. Arrêt à Pulacayo, ville fantomatique aujourd'hui, qui abrite des mines, dont on a essentiellement extrait de l'argent depuis la fin du 18ème siècle, avec visite du Musée de l'industrie minière. Puis nous traversons les villages de Ticatica et de Chaquilla, petites oasis au cœur d'arides plateaux, avec leurs ribambelles d'enfants souriants. 
Potosi



En fin de matinée, près de Potosi, nous avons pu contempler le Cerro Rico (la « riche colline), qui surplombe la ville, d'où ont été extraites d'incommensurables quantités d'argent
L'après-midi, début des visites à Potosi, dont la richesse monumentale lui a permis d'être inscrite par l'Unesco au Patrimoine de l'Humanité. Nous y avons visité le monument le plus visité de la ville, la Casa Real de la Moneda, un des plus beaux et des plus intéressants musées d'Amérique du Sud. Le formidable bâtiment actuel de l'Hôtel Royal de la Monnaie a été édifié entre 1753 et 1773 dans le but de contrôler la frappe des pièces, estampillées d'un «P» et appelées « potosis»

Potosi

Jeudi 31 juillet: POTOSI
capitale de l'argent, « ville impériale» - Je suis la riche Potosi, trésor du monde , objet de convoitise des rois (épitaphe tiré du blason de la ville) -. Potosi doit sa célébrité à son altitude (4090 m), mais aussi à ses ressources en argent. La ville fut créée en 1545 suite à la découverte d'un filon d'argent dans le Cerro Rico. Ses mines se sont révélées les plus productives et les plus lucratives du monde. A la fin du 18ème siècle, Potosi était devenue la plus grande et la plus riche cité d'Amérique latine peuplée de 200 000 habitants. L'argent extrait de ses mines a financé l'économie espagnole et l'extravagance de ses souverains durant plus de deux siècles.

Le couvent carmélite de Santa Teresa, créé en 1685, reflétant la forte influence mestiza une vraie merveille, et son musée offrant de belles collections d'œuvres religieuses. Seront également présentées les façades baroques de l'église San Bernardo et de l'ancienne église de Belen, puis la Torre de la Compania de Jesus, joli clocher, vestige de l'ancienne église jésuite. D'autres églises ont été visitées: celle de San Benito coiffée de neuf coupoles byzantines, évoquant une carte de Noël, de Jérusalem, qui abrite le Musée d'Art Sacré, de San Lorenzo de Carangas, dont le portail orné est sans doute l'un des sujets les plus photographiés de Bolivie. Parmi les édifices civils remarquables seront vus le Cabildo, ancien hôtel de ville, la Casa de las Tres Portadas et les Arcas de Cobija.

Iglesia del Convento de Santa Teresa, Potosí


La cathédrale, dont la construction a commencé en 1564, mais qui a été complètement reconstruite entre 1808 et 1838 était au programme de notre visite. Son décor intérieur compte parmi les plus beaux spécimens de Potosi. Ensuite un très bel exemple des fonderies d'argent, qui extrayaient l'argent du minerai récolté dans le Cerro Rico, la fonderie rénovée de San Marcos, construite au 18ème siècle. Puis, le couvent de San Francisco, le plus ancien monastère de Bolivie, fondé en 1547, et son musée, qui abrite de très beaux exemples d'art religieux bolivien. A la fin de la visite, nous sommes monté sur le toit du monastère à partir duquel on a une très belle vue sur la ville de Potosi, puis l'église de la Merced, bijou de Potosi, réouverte en 2005 après sa restauration, qui possède un toit mudéjar admirable et les plus anciennes fresques de la ville, datant de 1555.


Vendredi 1er août: POTOSI - SUCRE 
Quittant Potosi, nous traversons les derniers hauts plateaux pour descendre le long des contreforts de la Cordillère Andine vers les vallées tempérées et verdoyantes de Chuquisala. Une fois arrivés à Sucré (170 km de Potosi) - Nous sommes installés à « l'Hostal de su merced ». L'après-midi, visite de Sucre, à 2790 m d'altitude, capitale constitutionnelle et juridique du pays, qui est une ville compacte aux rues. disposées en échiquier. C'est l'une des plus anciennes villes du continent américain fondée en 1538 par Pedro de Anzurez ; elle abrite la seconde plus vieille université d'Amérique: San Francisco Xavier de Chuquisala, ouverte en 1624.
 
Sucre - Monastère De San Felipe Neri Depuis L'église De La Merced


Sucre, joyau d'art baroque et Renaissance, est, elle aussi, classée au Patrimoine Mondial de l'Humanité. La ville a su conserver ses palais, ses églises, ses belles demeures blanches, une atmosphère paisible encore préservée de la modernité. La ville fut le lieu de résidence des riches Espagnols, qui exploitaient l'argent de Potosi ; sa visite plonge donc les visiteurs dans l'histoire même de la conquête du Nouveau Monde. A voir l'église de la Merced du 16èm.e siècle, qui recèle le plus bel intérieur sacramentel de Sucre et peut-être, même de Bolivie, puis le Musée des Arts Indigènes, un des plus beaux musées de Bolivie, où l'on peut admirer de jolies céramiques locales et de superbes tissages, nommés aqsus, la Casa de la Libertad, maison où fut signée la déclaration d'indépendance le 6 août 1825.

La cathédrale métropolitaine Sucre (Bolivie)


Samedi 2 et Dimanche 3 Août: SUCRE 
«Ville blanche des Amériques» La visite de Sucre se poursuit avec la cathédrale, du 16ème siècle, et la Capella de la Virgen de Guadalupe, achevée en 1625. La Virgen de Guadalupe de la Extremadura, patronne de toutes les Espagnes, enchâssée dans l'autel, fut peinte à l'origine par le frère Diego de Ocana en 1601. Ensuite, l'Université Mayor Real y Pontificia de San Francisco Xavier de ChuqUlsaca, fondée le 27 mars 1624. C'est une merveille architecturale avec des arcs de style dorique dans sa partie inférieure et ionique dans sa partie supérieure; à voir aussi la bibliothèque de la faculté de droit qui recèle 70 000 volumes. Le couvent de Saint Philippe de Néri, où nous sommes montés sur les toits de tuiles pour admirer la « ville blanche ».
Puis le couvent de Sainte Thérèse et la jolie ruelle appelée Canejon de Santa Teresa, l'église-couvent de Saint François et son plafond mudéjar, l'église Sainte Monique - si elle est ouverte - qui compte la plus belle façade et la plus belle cour de Sucre, l'église Saint Michel, comptant un plafond peint mudéjar, à l'autel d'argent, de nombreux tableaux et sculptures, l'église Saint Lazare, de 1544, élevée en adobe à l'origine, Les trois Musées Universitaires clôtureront la journée. Aprés avoir visité le couvent de la Recoleta aux quatre superbes patios, créé par les Franciscains en 1601, nous avons flâné dans la vieille ville. Au programme également la visite du Musée d' art indigène, des merveilles de tissus colores, leurs détails si fins et précis, les heures de travail passees, leurs significations... Par exemples, les tissus Jal'q representent le diable, des monstres imaginaires, d'autres tissus sont tissé comme on le fait dans les régions de Tarabuco de Chuquisaca, et les communautés de Calcha et Tinkipaya. Ce musee a été crée par une anthropologue chilienne et son mari afin de sauver cet art que les changements de mode de vie des Boliviens allait promettre a l'oubli. Ce musee permet a plusieurs villages très isoles, vivant sans eau et sans électricité de se nourri, de développer leur agriculture, de réparer un toit, de continuer a vivre de leur tradition par leur savoir faire.

La Paz Estadio_Hernando_Siles|


 
Lundi 4 août: SUCRE
- LA PAZ 
Après le petit déjeuner, ce fut le transfert à l'aéroport pour un envol vers La Paz enfin de matinée, Arrivée à La Paz vers midi, installation à l'hôtel Présidente et déjeuner. L'après-midi: visite de La Paz, la capitale la plus haute du monde, puisque ses quartiers s'étalent entre 3100 et 4100 m, surnommée parfois « la ville-lumière des Andes ». Ce sont les Espagnols qui ont fondé, en bordure de la Cordillère Royale, Ciudad de Nuestta Senora de la Paz, pour célébrer la pacification du Pérou en 1548. Son site est admirable, puisque la ville se déploie en une agglomération tentaculaire tapissant le fond et les versants d'un profond canyon de 400 m de profondeur, celui du rio Choqueyapu et, par temps clair, elle est dominée parles trois cimes enneigées de l'Illimani (6402 m). A voir la Plaza Murillo, la cathédrale, construite à flanc de colline et dont les proportions sont gigantesques, et le Palais Présidentiel, l'église San Francisco, basilique offrant un séduisant mélange des styles espagnol et mestizo du 16ème siècle (belle façade au décor sculpté), trois des Musées de la coloniale Calle Jaen, le Museo de MetaIes Preciosos Precolombinos offrant trois salles d'objets précolombiens magistralement présentés, et la Casa de Don Pedro Domingo Murillo abritant art et mobilier colonial, textiles, drogues médicinales et argenterie. L'après-midi se terminera avec le Museo de Instrumentales MusicaJes consacré au charango (instrument de musique national), et à d'autres instruments indigènes des Andes, et la visite rapide du Musée d'Art National installé dans le beau palais de Los Condes de Arana datant de 1775.

Huajatata

 
Mardi 5 août:
LA PAZ - HUATAJATA (sur le lac Titicaca). 
Le matin, visite de la Vallée de la Lune, située à 12 km du centre de la capitale, qui est un canyon, dont les eaux ont érodé la roche très friable des bad lands en centaines de cheminées de fées et en pitons filiformes. Formée parles caprices des vents et des eaux, cette vallée rappelle les dé sens lunaires, d'où son nom, Puis, vous vous rendrez aux marchés, d'abord le mercado Camacho, marché d'alimentation, qui inspira à l'écrivain bolivien Antonio Diaz Villamil son roman «La prunelle de ses yeux», ensuite au Mercado de Hechicena «< marché de la Sorcellerie »), le plus curieux de La Paz, où nous avons trouvé des plantes et des remèdes traditionnels, des talismans et des gris-gris.

La Paz vers Mercado camacho


Après le repas, route pour Tiahuanaco, grand centre cérémoniel installé il y a plus de 1000 ans, sur la rive méridionale du lac Titicaca par un peuple largement méconnu. Cela étant, Tiahuanaco, au temps de sa splendeur, dut être une très grande ville et elle est considérée par beaucoup de spécialistes, comme le berceau des civilisations américaines. A son apogée, elle comptait 20 000 habitants et s'étendait sur 2,6 km2; bien qu'une toute petite partie du site original ait fait l'objet de fouilles, Tiahuanaco constitue néanmoins la plus grande réalisation architecturale mégalithique de l'Amérique du Sud pré-inca. Les chercheurs divisent l'histoire du site, qui s'étend de 600 avant JC à 1200 après JC, en cinq phases. C'est au cours de la 4ème, dite aussi période classique - entre 300 et 700 - qu'ont été réalisées les imposantes structures en pierre qui dominent aujourd'hui le site. La structure la plus impressionnante est la pyramide d'Akapana, au nord de laquelle se dresse une plate-forme rituelle de 130 m sur 120 m, le Kalasasaya. 
Tiwanako porte de la Lune qui s'ouvre sur l' Empire Inca.


Vu, encore El Fraile (le Prêtre) et la plus célèbre des sculptures : la Puerta deI So~ portail taillé dans un unique bloc d'andésite, probablement associée à la divinité solaire, puis la Puerta de la Luna et le Temple semi-souterrain, dont les murs de la cour sont ornés de 175 visages sculptés dans la pierre, le Palacio de los Sarcofagos et la Porte du Puma, dont les fouilles ne sont pas achevées. Après la visite, route pour Huatajata, petit village sur les rives du lac Titicaca. Dîner et logement au Complexe Hotel Spa Inca Utama (5 étoiles).

Rencontre avec Lanos Limaghi au Complexe Hotel Spa Inca Utama


Après le repas, une visite nocturne du Monde Mystique des Kallawayas. Ce fut une introduction au monde des plantes et de la médecine naturelle…
Le chaman Kallawayas du Complexe Hotel Spa Inca Utama


 La rencontre avec un authentique Chamane nous laissa bouche bée. Autre particularité le complexe est doté d'un observatoire astronomique permettant d'apprécier les constellations de l'hémisphère sud, un magnifique cours d’astronomie fut donné pour les plus courageux d’entre nous… Il faisait à cette heure de la nuit très froid sur le lac. Mais la voie lactée était des plus magnifiques.

Lac Titicaca la rencontre avec un Chamane


Mercredi 6 août
: HUATAJATA-. 
Après le petit déjeuner, la journée fut consacrée au Lac Titicaca, long de 230 kms et large de 97 en moyenne, le plus vaste réservoir d'eau douce d' Amérique du Sud après le lac Maracaibo au Venezuela, perché à 3820 m et couvrant, à cheval sur la Bolivie et Le Pêrou, une superficie de 9 000 km2. En hydroglisseur, une mini croisière nous a permis " de découvrir l'ile du Soleil, berceau de plusieurs êtres vénérés, telle Soleil. C'est là qu'apparurent mystérieusement le chef Viracocha et les premiers Incas (Manco Capac - et sa femme/sœur Mama Oello), à la demande du soleil. Nous avons débarqué au port de Ytunani et, par l'impressionnant escalier de l'époque inca, pour atteindre la fontaine avec trois sources d'eau symbolisant les trois lois incas et le Palais de l'Inca à Pilko Kailia, ancien palais à deux étages, qui accueillait l'Inca suprême, lors de ses pèlerinages. Déjeuner au restaurant panoramique Ulma Kollo. Puis arrêt à l'ile de la Lune pour visiter les ruines d'un couvent inca, connues sous le nom d'Il1ak Uyu, abritant autrefois les Virgines del Sol (Vierges du Soleil).

Indiens amarayas et uros du Lac Titicaca (Bolivie)


Jeudi 7 août : LA PAZ - LIMA (via Aréquipa) 
Après le petit déjeuner, nous avons pris la route pour l'aéroport de Juliaca. L’envol pour Lima, fut retardé d’heures en heures puis annulé. Nous étions encore dans l’aéroport à attendre dans l’après midi quand le guide dépêché par l’agence nous expliqua que la seule solution était de récupérer nos bagages est de partir en bus pour le Pérou en passant par Aréquipa et ensuite de prendre un avion là-bas pour Lima…
La diablada.- danse traditionnelle des hauts plateaux des Andes en Bolivie


Ce fut un raid de nuit fantastique à travers Tempêtes de neige, brouillard, chute de grêlons. Arequipa est située à 2325 m dans les montagnes de désert des Andes, au cœur d'une oasis de verdoyante et dominée par un groupe de volcans, dont le Misti (5.821m) et le Chachani (6.075m), le plus élevé de tous.

 Misti (5.821m) et le Chachani (6.075m), 


Vendredi 8 Août le retour en Occident:
En fin d'après-midi, à la hâte ce fut l’envol pour Amsterdam et le samedi 9 Août Amsterdam Paris Roissy CDG.

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